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Pour commencer, Broadcom s'attaque à la simplification de l'offre et à des changements sur les tarifs et le mode de licensing. En effet, depuis le 11 décembre 2023, il n'est plus possible d'acheter une licence perpétuelle ! Broadcom annonce qu'il n'y aura plus que deux produits principaux : VMware Cloud Foundation pour les infrastructures Cloud hybrides sur des environnements à grandes échelles, et VMware vSphere Foundation destiné aux environnements de petite et moyenne taille. Il est important de préciser sur les solutions vSphere Standard et vSphere Essentials Plus seront toujours commercialisées, notamment pour les déploiements avec des exigences plus limitées. Des modules complémentaires seront disponibles pour la suite Aria, pour Private AI (bientôt disponible), ou encore pour vSAN. L'abandon des licences perpétuelles, au profit des abonnements Si vous avez actuellement des licences perpétuelles, sachez que Broadcom va prévoir un système d'échange pour inciter les entreprises à passer sur l'offre par abonnements. Pour que ce soit attractif, cette offre sera associée à d'importantes remises tarifaires. Pour le moment, nous ignorons le tarif de base des nouveaux abonnements. Broadcom a précisé que les licences perpétuelles achetées auparavant pourront toujours être utilisées et que les contrats de "Support and Subscription" (SnS) seront honorés jusqu'à leur terme. Toutefois, leur renouvellement ne sera pas possible. La fin des licences perpétuelles risque de provoquer du mécontentement chez certains DSI... Désormais, il va falloir s'adapter à ce nouveau mode de licensing que VMware est en train de déployer. De son côté, Krish Prasad, responsable de la division Cloud Foundation de VMware précise : « VMware estime qu'un modèle d'abonnement apporte à nos clients l'innovation et la flexibilité dont ils ont besoin pour entreprendre leur transformation numérique ». Source : https://www.it-connect.fr/broadcom-vmwar...onnements/ | | | VMWare se meurt et Fin des licences perpétuelles | Posté par : yoyo - 08-05-2024, 20:08 - Forum : News - Pas de réponse | Les clients et les partenaires de VMware subissent les conséquences de l'acquisition de l'éditeur par Broadcom en novembre dernier, et ils ne sont pas satisfaits. On savait que le rachat de VMware par Broadcom, pour 69 Md$ en novembre dernier, s'accompagnerait de changements. Mais on ignorait qu'ils seraient à ce point radicaux qu'ils amèneraient amèneraient des partenaires et des clients à s'interroger sur leur engagement vis-à-vis de VMware. Jusqu'ici, beaucoup de professionnels de l'IT ne juraient pourtant que par la vaste gamme de produits de l'éditeur. Bien avant le rachat, ils étaient déjà nombreux à exprimer des doutes sur l'opération. Forrester Research avait estimé que jusqu'à 20 % des entreprises clientes de VMware passeraient rapidement à un nouveau fournisseur de machines virtuelles. Selon les analystes du cabinet d'études, les clients de l'éditeur « sont fatigués par les hausses de prix importantes, la dégradation de l'assistance et l'abonnement obligatoire à des offres logicielles où certains modules comme NSX et Aria Suite/vRealize Suite sont presque devenus du matériel d'étagère ». Ils ne croyaient pas non plus, compte tenu de l'approche radicale suivie par Broadcom lors des acquisitions de CA Technologies et de Symantec, que les produits et services de VMware qu'ils appréciaient seraient maintenus. 56 produits et plates-formes supprimées Force est de constater que la façon dont les choses se déroulent depuis la finalisation du rachat leur donne raison. Broadcom a supprimé pas moins de 56 produits et plates-formes de VMware, y compris les plus populaires, à savoir VMware vSphere+, VMware Aria Suite et VMware NSX. Il va également se débarrasser de l'unité de calcul « utilisateur final » de VMware, qui comprend les offres Workspace ONE et Horizon. D'autres gammes sont également en train d'être enterrées. Mais c'est la décision, même pas officialisée par Broadcom, de se débarrasser discrètement de la version gratuite de l'hyperviseur ESXi de VMware qui semble devoir déranger le plus de monde. Elle a été découverte parce qu'un utilisateur perspicace a repéré un article dans la base de connaissances de VMware révélant la suppression en préparation. Pour les entreprises, ce n'est pas très grave. Celles qui ont utilisé cette version limitée d'ESXi ne sont pas légion. Mais beaucoup d'aficionados de VMware ont commencé à utiliser la pile VMware uniquement après avoir bricolé avec l'hyperviseur ESXi gratuit. D'autres appréciaient de pouvoir tester des projets avec la version gratuite avant de les mettre en production. Cette époque est révolue. IMPORTANT Même avec une licence perpétuelle, aucun produit n'est à l'abri. Tous sont menacés. Le VMware de Broadcom met fin aux ventes de licences perpétuelles. Si un produit n'est pas supprimé, il faudra payer un abonnement pour le conserver. Car, à partir de maintenant, il faut s'attendre à voir apparaître des licences de type SaaS. Les concurrents à l'affût Selon Broadcom, l'objectif est de transformer ses « activités pour offrir une innovation plus rapide et une plus grande valeur aux clients, ainsi qu'une meilleure rentabilité et de meilleures opportunités de marché pour ses partenaires ». Il semble bien que cette ambition ne soit pas du goût de tous. En revanche, les concurrents de VMware, notamment Nutanix. Scale Computing et Virtuozzo, s'en réjouissent. Les grandes entreprises, comme Microsoft avec Hyper-V/Azure Stack et Red Hat avec OpenShift Virtualization, ont également des raisons de placer les clients VMware en tête de leur liste de leurs cibles. Outre le changement de licence VMware, toujours inquiétant, les clients de l'éditeur sont aussi très préoccupés par la tarification de la nouvelle gamme. Même avant que Broadcom ne rachète l'entreprise, VMware était cher. Désormais, ils craignent, à juste titre, de devoir débourser davantage. Des partenaires laissés en plan et des clients repris en direct Les partenaires de VMware, autrefois florissants, sont tout aussi inquiets. La plupart des clients ne travaillent pas directement avec VMware, mais plutôt avec son réseau de prestataires de services IT. Or, Broadcom s'est débarrassé de tous ses revendeurs et partenaires de service. Ensuite, il a ouvert la porte à ses meilleurs anciens partenaires pour qu'ils reviennent. Mais l'ont-ils fait ? De plus, VMware a repris ses 2 000 principaux clients en direct, ce qui ne laisse pas beaucoup de place aux anciens partenaires de VMware. Le slogan des partenaires de VMware, « VMware Partners : un écosystème de confiance », a du plomb dans l'aile. Ceux qui espèrent que leur bon vieux VMware pourra les guider dans cette nouvelle aventure avec Broadcom devraient se raviser. Beaucoup d'entre eux devront se débrouiller seuls ou, plus probablement, s'associer à un autre fournisseur. Broadcom a beau dire que les changements qu'il opère vont améliorer les choses, il est difficile d'y croire. Son bilan en matière d'acquisition d'éditeurs de logiciels pour entreprise ne plaide pas pour lui. Source de l'info : https://www.distributique.com/actualites...34868.html | | | Fin de vie pour CentOS, quelle alternative? | Posté par : yoyo - 20-04-2024, 12:25 - Forum : News - Pas de réponse | Red Hat a pris la décision en décembre 2020 d’abandonner la distribution de Linux CentOS. Beaucoup d’entreprises sont prises au piège de cette fin de vie anticipée. Découvrons quelles décisions prendre pour vos serveurs. Quelles sont les raisons de l’arrêt de CentOS? L’annonce a fait l’effet d’une mauvaise surprise en pleine période de fêtes de fin d’année, Red Hat annonçait la fin de vie des CentOS Linux 7 et 8. Red Hat ayant été racheté par IBM et étant le leader des solutions Linux payantes (principalement pour le support de l’éditeur), ce dernier voyait CentOS comme une concurrence à sa distribution Linux RHEL. CentOS est très majoritairement utilisé dans les entreprises depuis 2004, en arrêtant cette distribution Red Hat pense pouvoir convertir ces utilisateurs vers la version payante RHEL. Chez Red Hat, nous n’avons jamais été responsables de l’utilisation de CentOS Linux par les clients, c’est leur décision d’opter pour un projet communautaire dans le cadre de leurs déploiements et de leurs développements. Hervé Lemaitre Platform BDM & Strategist EMEA chez Red Hat Red Hat arrête-t-il vraiment CentOS malgré CentOS Stream? CentOS telle que cette distribution Linux existe actuellement, oui c’est une fin de vie. Il faut savoir que la distribution Fedora est l’upstream de Red Hat Entreprise Linux « RHEL » et CentOS était la version libre de RHEL. En tant que version libre de RHEL, CentOS est définitivement mort. Néanmoins Red Hat ajoute CentOS Stream pour la remplacer. Il s’agit d’une autre distribution Linux qui va se placer entre Fedora et RHEL. Fedora possède un cycle de développement rapide et peu de suivi dans le temps pour les mises à jour, en moyenne 1 an. Le but étant d’intégrer rapidement toutes les nouveautés qui sortent au niveau du kernel, des logiciels, fonctionnalités. CentOS Stream va se positionner entre Fedora et RHEL pour stabiliser les nouveautés de Fedora avant l’intégration dans RHEL. Cette distribution est donc une sorte de version test pour RHEL et non plus un clone libre qu’était CentOS. Quelle Linux pour remplacer CentOS? Beaucoup de personnes et entreprises se posent la question « Par quoi remplacer CentOS? ». La réponse doit se construire en fonction de vos besoins. Pour une utilisation orientée web / Cloud, nous vous recommandons l’utilisation de distribution Linux adaptée comme Debian, Arch, Alpine. Pour une utilisation orientée industrie / serveur SI interne, nous vous recommandons RHEL, SUSE ou Ubuntu si vous avez besoin d’un support éditeur. OpenSuse et Ubuntu pourront aussi faire l’affaire sans support éditeur. Vous pourriez aussi être intéressé par Rocky Linux qui est un fork communautaire de CentOS mais cette distribution est jeune et son avenir incertain. La bonne question est surtout quelle dépendance à un fournisseur accepterez-vous? Comme cette actualité le démontre, malgré le support d’une entreprise l’annonce subite de l’arrêt de CentOS démontre qu’on ne peut véritablement se baser sur un éditeur pour bénéficier d’un suivi long terme. Les distributions communautaires permettent une approche du changement plus ouverte. En effet tout changement majeur sera d’abord débattu puis proposé au vote à la communauté. L’application de ces changements est donc transparent et laisse le temps nécessaire aux tests des changements et à la prévision / migration des changements. Info :info redhat Soruce info :https://www.digdeo.fr/articles/actualite...lternative | | | L’IA résout le casse-tête de la fusion nucléaire | Posté par : ckforum - 29-02-2024, 00:53 - Forum : News - Pas de réponse | Qu’est-ce que la fusion ? La fusion nucléaire est un processus au cours duquel deux noyaux atomiques se combinent pour former un noyau plus lourd, libérant ainsi une quantité importante d’énergie. C’est le même processus qui alimente le soleil et d’autres étoiles, où la fusion de l’hydrogène pour former de l’hélium libère une immense quantité d’énergie sous forme de lumière et de chaleur. Dans le contexte de la recherche sur l’énergie sur Terre, la fusion nucléaire est souvent envisagée en utilisant des isotopes d’hydrogène, tels que le deutérium et le tritium. Ces isotopes sont chauffés à des températures extrêmement élevées pour former un plasma, un état de la matière où les atomes sont ionisés en ions positifs et électrons. Dans ces conditions, les noyaux d’hydrogène, portés à des vitesses élevées par l’énergie thermique, peuvent fusionner pour former de l’hélium, libérant ainsi de l’énergie. L’avantage de la fusion nucléaire est qu’elle offre une source d’énergie extrêmement abondante, car les isotopes d’hydrogène nécessaires sont largement disponibles. De plus, contrairement à la fission nucléaire (qui divise les noyaux atomiques), la fusion ne produit généralement pas de déchets radioactifs à longue durée de vie. Plusieurs défis Cependant, la mise en œuvre pratique de la fusion nucléaire sur Terre présente des défis majeurs. Les températures nécessaires pour maintenir le plasma dans un état réactif sont en effet extrêmement élevées, de l’ordre de millions de degrés Celsius. Contenir et maintenir ces conditions pendant des durées suffisamment longues pour permettre une production d’énergie significative tout en surmontant les pertes d’énergie inhérentes au processus sont des défis technologiques complexes. En 2022, l’équipe du Lawrence Livermore National Laboratory, en Californie, s’était notamment illustrée en parvenant au premier gain d’énergie net grâce à la fusion nucléaire. Cette réalisation avait alors marqué un jalon significatif dans la quête de la fusion nucléaire à une échelle pratique pour la production d’énergie. Le « gain d’énergie net » signifie essentiellement que, dans cette expérience, plus d’énergie a été produite à partir du processus de fusion qu’il n’en a été injecté pour initier et maintenir la réaction. Cela représente une étape cruciale, car pour que la fusion nucléaire soit une source d’énergie viable, elle doit générer plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Cependant, bien que cette étape soit encourageante, il reste des défis importants à surmonter pour rendre la fusion nucléaire économiquement viable et technologiquement faisable à grande échelle. L’un d’eux est la gestion des instabilités du plasma. Le plasma, qui est un état chaud et ionisé de la matière, peut en effet subir des fluctuations et des perturbations imprévisibles pendant le processus de fusion. Ces instabilités peuvent alors compromettre la stabilité de la matière chauffée et entraver la continuité du processus de fusion, réduisant ainsi l’efficacité de la production d’énergie. C’est ici que l’intelligence artificielle (IA) intervient. Prévenir les instabilités Dans le cadre de récents travaux, des chercheurs de l’Université de Princeton ont utilisé des modèles d’IA pour prédire et prévenir les instabilités du plasma. Les fuites de plasma, résultant de l’instabilité et de la surchauffe du plasma pendant une réaction de fusion, peuvent en effet compromettre la stabilité des champs magnétiques qui le confinent, mettant souvent fin à la réaction. L’équipe de recherche a ici exploité la puissance de l’IA pour anticiper ces instabilités jusqu’à 300 millisecondes avant qu’elles ne se produisent, soit suffisamment de temps pour apporter des modifications afin de garder le plasma sous contrôle. Le processus a impliqué l’utilisation de données provenant d’expériences passées sur le tokamak DIII-D, situé au laboratoire national de fusion magnétique à San Diego, en Californie, pour former un réseau neuronal profond capable de prédire la probabilité d’une future instabilité en fonction des caractéristiques du plasma en temps réel. Cela a été combiné avec un algorithme d’apprentissage par renforcement, permettant à l’IA d’essayer différentes stratégies de contrôle du plasma et d’apprendre par essais et erreurs dans un environnement simulé. Une fois que le contrôleur d’IA a été développé et testé avec succès, il a été appliqué à une expérience réelle de fusion au tokamak D-III D, où il a effectué des modifications en temps réel des paramètres du tokamak pour éviter le déclenchement d’une instabilité. Les chercheurs considèrent cette étude comme une preuve de concept prometteuse, démontrant comment l’IA peut efficacement contrôler les réactions de fusion. Ils prévoient d’obtenir davantage de preuves en observant le contrôleur d’IA en action sur d’autres tokamaks et envisagent d’étendre l’algorithme pour traiter différents problèmes de contrôle simultanément. Cette approche ouvre ainsi de nouvelles perspectives pour le développement de la fusion nucléaire en tant que source d’énergie propre et viable. Source : https://www.science-et-vie.com/cerveau-e...27504.html | | | Une batterie nucléaire qui ne se recharge jamais insérée dans votre smartphone, | Posté par : ckforum - 14-01-2024, 09:38 - Forum : News - Pas de réponse | Voilà le pari fou de cette start-up chinoise Une entreprise chinoise dit être la première à avoir créé une batterie nucléaire miniature sans recharge nécessaire, qui insérée dans un smartphone pourrait lui offrir une autonomie infinie ou presque, sans être radioactive. Les smartphones du futur pourraient ne jamais nécessiter de recharge, le tout grâce à une technologie révolutionnaire de batterie nucléaire. Bon, ce n'est évidemment pas pour tout de suite, mais une entreprise chinoise, Betavolt Technology, explore très sérieusement cette possibilité en développant des batteries nucléaires miniatures pour divers appareils, en s'inspirant des stimulateurs cardiaques et des composants spatiaux de longue durée. Vous allez voir, c'est assez fascinant. La miniaturisation de la puissance nucléaire dans vos smartphones Basée à Pékin, Betavolt Technology démarre l'année en faisant état d'une avancée notable dans la miniaturisation des batteries à énergie atomique. Son modèle BV100, d'une taille minuscule de 15 x 15 x 5 mm, est capable de générer 100 microwatts d'électricité. La start-up se base sur la désintégration de l'isotope de nickel 63 pour proposer un module plus petit qu'une pièce de monnaie. Si la technologie nucléaire présentait autrefois des risques en raison de matériaux radioactifs comme le plutonium, Betavolt adopte une approche plus sécurisée. En utilisant un semi-conducteur en diamant et un isotope de nickel en décomposition, l'entreprise atteste de l'absence de rayonnements ou de produits chimiques toxiques. La batterie ne présente aucun risque d'inflammation ou d'explosion, même dans des conditions extrêmes de -60°C à 120°C. Et surtout, elle n'est pas touchée par une perte de performance, et ses coûts de production restent faibles. Une batterie avec un demi-siècle d'autonomie, mais une commercialisation pas prévue pour tout de suite Betavolt envisage de produire des batteries nucléaires pour smartphones qui puissent être chargées indéfiniment (une durée de 50 ans est évoquée), éliminant purement et simplement l'impératif de la recharge fréquente du mobile. Ces petites batteries peuvent être assemblées en série pour augmenter la puissance. Le prototype de la batterie nucléaire est prêt à passer à la production de masse après avoir franchi avec succès le stade pilote. Betavolt vise désormais à créer de petites batteries d'une puissance d'un watt d'ici 2025. Ces batteries nucléaires pourraient devenir incontournables dans de multiples domaines et secteurs comme l'aérospatiale, les équipements d'IA, les dispositifs médicaux, les drones, les capteurs, et les micro-robots. Quant à la commercialisation auprès du grand public, bien que le prototype soit prêt, Betavolt n'a pas encore de calendrier précis à nous transmettre. Cette avancée promet cependant de redéfinir les normes de l'alimentation électrique. Source de l'article : https://www.clubic.com/actualite-515359-...noise.html l'entreprise chinoise : https://www.betavolt.tech/ | | | |